NOUS, UNE CHEVROLET CLASSIQUE ET DEUX FRANÇAIS (SUITE)
Nous commençons notre 2e journée en visitant les environs de Tilcara, le village où on a dormi. La Pucarà est un site archéologique d'avant la rencontre des Européens avec les autochtones. Sur une colline, de petites maisons en pierre ont été restaurées pour nous donner un aperçu de ce qu'était leurs vies. Les toits sont fait avec du bois de cactus !
Juste en passant, la pyramide n'existait pas à l'époque. Elle donne quand même un beau coup d'oeil, mais elle détruit l'authenticité du village...
Une route cahoteuse nous transporte dans un monde imaginaire et fantastique jusqu'à la montagne des 14 couleurs. On se croit dans un rêve tellement c'est irréel. Ouch ! Je viens de me pincer. C'est bien réel.
Avec suffisamment de courage pour monter à plus de 4350 mètres sur une route étroite, cahoteuse et sinueuse pour ensuite descendre vers le village d'Iruya. Nous sommes tous les 4 émerveillés par la vue à couper le souffle. Il n'y a pas que la vue pour couper notre souffle. L'altitude se fait ressentir. Ça nous écrase et nous empêche de respirer normalement. On a le souffle court. En plus, la vue plongeante donne le vertige.
Ça nous a pris 1h30 pour faire 50 km. Arrivés tout au bout, la route se termine en face de l'Église d'Iruya. Le village donne vraiment l'impression d'être au bout du monde. Bordé tout autour par des montagnes de plusieurs couleurs, le village se niche dans un canyon. La plupart des rues ne peuvent pas vraiment s'emprunter en voiture. Il y a un atmosphère que peu d'endroits peuvent faire ressentir. Les villageois sont des plus agréables. Nous en avons profité pour explorer un peu le village. On a abouti dans un endroit surélevé d'où on avait une vue magnifique sur le village et les montagnes. Comble du bonheur, nous avons eu droit à un couché de soleil inoubliable sur ce village du bout du monde.
Nous avons passé une remarquable dernière soirée de ce roadtrip en mangeant des plats typiques de la région. Du ragoût de Lama, ça goûte un peu drôle... Mais moins que notre dessert que je ne saurais vous décrire. L'échange culturel avec nos cousins français a bien animé nos discussions. Nous avons passé de remarquables moments avec eux.
Merci Arnaud et Charlène